Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais l’ancien lien pointe maintenant vers un forum de foot…
EDIT : je n’ai pas de lien avec les admins ou créateurs du forum, je suis juste membre ordinaire. Je ne parraine pas de nouveaux inscrits, il me semble qu’il faut juste être patient pour avoir son inscription validée sur le forum.
Pour continuer la série des cadres, voici celui des gros boutons. J’étais partie pour faire celui de la fermeture éclair jupe mais suite à une erreur de mesure, je me suis retrouvée avec la mauvaise fermeture éclair. J’ai donc commencé par les boutons, ce qui semble bien inspirer Mathilde si l’on en croit ce dialogue :
Qu’est ce que tu aimerais faire comme métier plus tard ?
Un petit travail des boutons !
Pour le cadre des gros bouton, il faut réfléchir au sens des boutonnières : verticales ou horizontales. Ce n’est pas la même difficulté, mais j’ai oublié lequel des deux est présenté en premier. J’ai choisi (au pif du coup) de faire les miennes horizontales. Je ferai celles du cadre des petits boutons verticales.
Pour ne pas compliquer inutilement la tâche de l’enfant, les boutons ne doivent pas être cousus serrés contre le tissu. C’est plutôt difficile de ne pas coudre un bouton serré. J’ai trouvé une astuce de grand-mère : prendre une allumette de bois. La placer entre le tissu et le bouton pendant que l’on coud et c’est parfait.
En me renseignant sur la couture des boutons, j’ai aussi appris cela : Pour la solidité, et aussi pour faire joli, on coud en deux fois, deux trous à la fois (si 4 trous évidemment). Soit horizontalement, soit verticalement. En diagonale, c’est joli mais moins solide. Piquer l’aiguille exactement au même endroit chaque fois pour obtenir deux barres de points parfaitement réguliers sur l’envers. Voilà pour la technique. Les 5 boutons à coudre prend un peu de temps, mais un par soir et en une semaine c’est plié !
Comme pour le cadre des lacets, j’ai utilisé un cadre IKEA RAM 30x40cm que j’ai huilé. Puis un tissu en lin d’IKEA et cinq boutons de 30mm de diamètre. Je mets quand même des instructions pour la forme ci-dessous.
1- Découper un rectangle de tissu de 60×41cm. 41cm est le droit fil. Faire un ourlet de 1cm sur les deux cotés de 60cm. 2- Couper en deux pour obtenir deux rectangles de 30cm de large. Faire un ourlet de 5 cm de large du coté des boutons puis piquer. 3- Faire les boutonnières en mesurant d’après la taille des boutons (diamètre + épaisseur + 3mm) puis coudre les boutons 4 – Fermer les boutons. Epingler le tissu autour du cadre puis coudre les deux pans de tissu autour du cadre (dévisser le pied de la machine et le remonter dans le cadre si besoin).
Édit : Suite à ma formation, je connais maintenant l’ordre dans lequel présenter les cadres : gros boutons boutonnière verticale en premier, puis petits boutons boutonnière verticale. Si on a envie de fabriquer les quatre cadres, on ajoute en troisième les gros boutons boutonnière horizontale et en dernier les petits boutons boutonnière horizontale.
Les cadres d’habillage ont beaucoup de succès et sont simples à fabriquer pour qui possède une machine à coudre. Il faut d’abord choisir l’attache (lacets, boutons gros ou petits, femeture éclair, scratch, boucles, lacets, etc…). Ensuite, le tissu, pas trop fin, ni trop rigide. Et enfin, le cadre. On peut envisager de le fabriquer avec des tasseaux, des tasseaux + tourillons, ou prendre un cadre tout fait. On peut agrafer le tissu, le fixer avec des épingles de tapissier, le coudre au cadre, etc…
Je vais parler d’une solution assez simple, pas de bricolage, uniquement de la couture. Le tissu est cousu autour du cadre, il ne peut pas se retirer pour etre lavé. Et je prends pour exemple la fabrication d’un cadre avec les lacets à nouer : le cadre des noeuds.
J’ai acheté un cadre IKEA RAM, 2,99 euros. Je l’ai peint avec de la Miscela Sana (bouche pores), plus de l’huile dure. Le rendu est très joli, mais si c’était à refaire, je prendrais simplement de l’huile de Chanvre, c’est moins cher et ca suffit bien, pas besoin de sortir l’artillerie lourde spéciale plancher !
Pour les lacets, j’ai utilisé des rubans de taffetas de 10mm de large, 38 cm de longueur. 5 rubans roses, 5 rubans bleus. Il est important de choisir 2 couleurs différentes : bleu/rouge, blanc/rouge… Il ne faut pas utiliser de satin qui risquerait de glisser.
Avec un cadre IKEA, on doit fixer le tissu a l’aide d’épingles de tapissier, d’agrafes ou alors le coudre autour du cadre. C’est plus simple, mais le tissu ne pourra pas s’enlever pour être lavé. Ensuite, voici les instructions pour la couture. Elles s’accompagnent du PDF des shémas explicatifs.
1- Découper un rectangle de tissu de 60x41cm. 41cm est le droit fil. Faire un ourlet de 1cm sur les deux cotés de 60cm. 2 – Découper dans ce rectangle 2 rectangles de 6.5cm de large et 2 de 23.5 cm de large. 3 – Bâtir le rectangle A1 et le rectangle B1 endroit contre endroit, en incluant 5 rubans de la même couleur. Piquer à 1 cm du bord. Renforcer les coutures au niveau des rubans. Consolider l’extrémité des rubans. 4 – Retourner sur l’endroit et piquer au bord sur toute la hauteur. Faire pareil avec A2 et B2 en insérant les rubans de l’autre couleur. 5 – Nouer les rubans par paire. Epingler le tissu autour du cadre puis coudre les deux pans de tissu autour du cadre (dévisser le pied de la machine et le remonter dans le cadre si besoin).
Au final, cela donne un joli résultat, qui donne envie de s’exercer ! Je suis contente d’avoir utilisé ce lin (IKEA encore), qui est ni trop souple ni trop rigide, tout en étant élégant.
Edit suite à ma formation Montessori : des rubans de 15mm et 50cm de longueur, sont mieux adaptés.
C’est parti pour les soldes ! C’est le moment de faire le plein de feuilles plastifiées, de peinture écologique, de colle, et plein d’autres articles. Découvrez toutes nos promotions sur la boutique de l’Atelier Montessori.
Les tablettes des couleurs aident l’enfant à développer sa perception des couleurs. Cette boîte est présentée après la première (rouge, jaune et bleu). Sont ensuite introduits le vert, orange et violet. Puis le rose, le marron et le gris. Enfin, le noir et le blanc.
Plaques de bois fines (ici, couvercle de caisse de vin)
Peinture de lait en poudre transparente ou autre liant
Pigments (rouge SP 55, bleu SP 7, jaune SP 12, vert, violet, mine orange imitation, rose, oxyde de fer brun praline, noir SP, dioxyde d e titane, noir SP + dioxyde de titane)
Huile de chanvre ou autre produit de finition
Scie, pinceau, papier de verre grain épais (80) et grain fin (150 ou plus)
Baguettes de reliure blanches
Comment faire ?
Découper avec une scie à métaux les plaques de bois et le poncer au papier de verre gros grain
Peindre une première couche (recto-verso, en 2 temps donc) et laisser sécher
La peinture a fait lever le grain : poncer avec du papier de verre grain fin
Peindre une deuxième couche, laisser sécher. Si besoin, refaire une troisième couche sur les couleurs les plus claires
Passer plusieurs couches d’huile en laissant sécher entre les couches. Arreter lorsque l’huile n’est plus absorbée, et essuyer avec un chiffon.
Découper les baguettes de reliure et les poser sur les petits bords
Il ne reste plus qu’à faire les boites pour les ranger
Remarques
Une fabrication un peu longue en raison de l’attente entre les couches.
Le plus efficace est de faire la peinture une seule fois et la conserver au frais entre les couches (1h environ)
3 paires de tablettes peuvent servir pour la première boîte des couleurs
Les couleurs de cette boîte sont les mêmes que celles du milieu de la troisième boîte. Il est donc plus judicieux de faire la troisième en même temps que celle-ci. Mais plus difficile, on en convient !
Elles les ont fabriquées aussi
Itsy Bitsy fabrique la troisième boîte avec des echantillons colles. Princesse Petit Pois les peint mais achete les tablettes.
Je commence à recevoir les premiers articles de la boutique. Il faut maintenant les photographier pour faire de jolies fiches produits. Après plusieurs essais, on a fabriqué un mini studio photo de salon. Il s’agit simplement d’un carton évidé sur le dessus et 3 cotés. On a recouvert le carton d’un tissu en nylon fin, et le fond d’un papier blanc. La boite est éclairée avec une lampe de bureau Leroy Merlin avec une ampoule fluo-compacte de 20W. Le tout pour une vingtaine d’euros. Je trouve l’investissement plus que rentable vu le temps que cela fait gagner pour le détourage des photos.
La photo du sachet de peinture sans COV a été prise au trépied en fermant à fond. Et le résultat est ma foi assez satisfaisant puisque j’ai pu la détourer en quelques minutes. A gauche la photo brute, à droite la photo détourée après équilibrage des blancs.
Ca y’est, la déclaration est partie à la CCI de Bordeaux, et la demande d’ACCRE est en cours. Je demarre donc officiellement l’Atelier Montessori le 1er novembre 2009. En réalité, je ne suis absolument pas prete. Le site web est encore en construction (quelle idée d’avoir tout cassé et de repartir de zéro ?), il me manque encore plusieurs fournisseurs et je n’ai passé qu’une commande pour l’instant. Mais cette échéance
me motive beaucoup : allez au boulot !
Et sinon, que pensez-vous du logo ?
Je ne suis pas complètement satisfaite. J’aurais préféré quelque chose de moins abstrait. Je pense qu’il évoluera dans ce sens.
Ma conseillère ANPE m’a fait suivre une Évaluation Préalable à la Création ou Reprise d’Entreprise. Je ne vous cache pas que j’étais plutot réticente, un peu paniquée à l’idée que quelqu’un évalue la faisabilité de mon projet. Mais du coup, la pression a fait revenir la motivation, et depuis je travaille dur. Et je constate avec ravissement que d’avancer fait du bien au moral, et permet d’avancer encore mieux.
Pour en revenir à la fameuse EPCRE, j’ai suivi les six séances prévues en trois semaines. On a détaillé mes atouts. La dame a dû un peu broder sur mes capacités car une ingénieur informaticienne standard comme moi ne connaît rien en comptabilité, droit, finances, ventes, relation client ni aucune des cases de son tableau… Ensuite on a regardé l’étude de marché et elle m’a fait rajouter quelques questions. Est-ce que mes clients sont prêts à attendre un peu pour être livrés pour m’éviter d’avoir du stock pour tout. Combien dépensent-ils pour fabriquer leur matériel Montessori et combien seraient-ils prêts à dépenser sur l’AtelierMontessori. Et il fallait s’en douter, il faudrait un peu plus de réponses, une centaine serait bien (j’en suis à 34…).
Avec son collègue, on a mis au propre la partie financière. Le plan de financement initial n’a pas posé de problème particulier. Il faudra quand même que je trouve 5000 euros. Le calcul du compte de résultat prévisionnel m’a demandé de rebidouiller un peu mes chiffres pour arriver à un résultat non négatif.
Ensuite, on a discuté du statut. J’avais passé pas mal de temps à comparer les différentes possibilités. Il m’a tout simplement conseillé le statut d’auto-entrepreneur. Ses arguments ? 1) Mon projet ne nécessite pas de gros investissements donc il n’est pas primordial de récupérer la T.V.A. 2) Ce statut me permet de cumuler un emploi à temps-partiel si les ventes ont du mal à décoller (il me semble que ça marche aussi avec le cumul d’un congé parental non ?). 3) Le C.A. prévu est faible donc pas la peine de se compliquer trop la vie dans un premier temps.
Pour le bilan, il m’a remis un papier de 8 pages qui présente mon projet sous un angle merveilleux. Madame Pôle Emploi va pouvoir dormir tranquille (moi aussi), mon projet est faisable et devrait être concrétisable dans un délai de 3 mois !
Ce qu’il me reste à faire, en vrac : trouver des fournisseurs, trouver 66 personnes pour répondre à l’étude de marché, l’analyser, fixer mes prix, plan de financement à 3 ans, plan de trésorerie, faire établir un acte d’inssaisissabilité, déclaration au CFE, monter le dossier ACCRE, faire le site web…
Au final, cette évaluation m’a bien conforté dans l’élaboration de mon projet, m’a permis d’avancer plus que ces 6 derniers mois réunis. Je pense que cela aurait été encore plus bénéfique si j’avais déjà identifié mes fournisseurs, et que j’ai vraiment bien fait d’arriver avec le questionnaire de mon étude de marché finalisé.
Et voilà, me voici lancée dans la grande aventure de l’Atelier Montessori !
Pour avoir quelque chose à raconter dans mon business plan vous donner un avant-goût de la chose, je vous ai concocté un joli questionnaire. Fait par mes soins, faute de gentil étudiant travaillant gratuitement pour une pauvre créatrice d’entreprise fauchée et débordée. Non, il ne fallait pas rêver, je me suis prise en main toute seule pour cette étude de marché.
Finalement, je ne suis pas peu fière du résultat. Je vous passe les détails du choix de logiciel, puis la découverte de l’outil-qui-déchire, le grand moment de solitude face au bug qui arrive pile poil au mauvais moment… Mais quelle joie de voir les réponses arriver et les premiers retours positifs !
Allez, plus de temps à perdre, si Montessori rime pour vous avec fabrication, bricolage, et prise de tete pour trouver la lasure qui va bien, allez-vite répondre à l’enquête phare du moment !
L'Atelier Montessori
Ségolène Métais
76 rue Alfred Charlionnet
33400 Talence
Tel : 06 99 60 08 20 du lundi au samedi de 10h à 20h
contact@atelier-montessori.com
http://www.atelier-montessori.com